Le Perroquet Suédois
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Petit répertoire des rêves d’un long été
J’ai toujours aimé les journées chaudes, brûlantes, pendant lesquelles je m’esquinte la peau au soleil brûlant, toujours avec excès, jamais avec modération, jusqu’à la nausée, aux tremblements fébriles. Une journée passe et je suis à nouveau sur pied. J’ai des souvenirs de journées torrides, cloîtré derrière les stores baissés, dans une semi-obscurité d’où on ne voit percer que quelques fins rayons de soleil sur le tapis.
Moka au bar au Bar Bamboo Metropole
L’Indochine n’existe pas. Elle n’existe plus que dans les manuels d’histoire et dans les romans de Marguerite Duras, dans les récits de François Bizot et les mémoires de guerre de Jon Swain. L’idée de l’Indochine, c’est une image surannée de teintes pastelles, empruntes de colonialisme et d’une certaine nostalgie.
Moka au bar au cà phê hòa tan
Une odeur de lait chaud me cueille au petit matin, surpris comme un vieux chat qui aurait loupé une marche, une odeur de lait chaud qui me fait instantanément penser au salon d’un hôtel de Londres, non loin de la gare dont le nom est associé à l’ours. Paddington. Odeur de café brûlant… de tartines grillées… de confiture… odeur de bacon grillé et de scrambled eggs…
L’actualité
Seulement le café du matin, du midi, du soir…
Mi-journal, mi-rêveries…
Café du matin #5
Le rêve de soleil et de chaleur me reprend. Il est là, il me taraude. Il va de pair avec la fin de l’hiver, de cet hiver horrible, humide, triste, long interminable, qui même une fois le printemps arrivé continue de sévir.
Café du matin #4
Sordid details following… Qu’est ce qui peut bien me mettre de bonne humeur comme ça ? Le sale gosse est de sortie, avec son tee-shirt sur lequel une geisha fait un doigt d’honneur, chaussures et jeans de punk, il faut vous faire un dessin ? J’ai toujours rêvé d’être une geisha, et surtout de faire un doigt d’honneur en étant une geisha.
Café du matin #3
Quarante-cinq degrés à l’ombre de ton corps frissonnant. J’ai les doigts rouges et gonflés sur mon clavier, gourds d’être resté trop longtemps dehors par quelques degrés en-dessous de zéro, resté trop longtemps à lire et à te chercher alors que tu n’étais pas là. Les pieds humides et froids, l’âme déchirée comme la glace qui fond et s’écrase sur le sol gelé, avec le même bruit, la même lourdeur.
Un voyage hors du temps
Vous êtes donc dans un espace, perdu dans le nulle part, qui fête cette année ses quinze ans.